You are here

Calcul prix vente pâtisserie : guide complet pour une tarification rentable

Calculer le prix de vente de vos pâtisseries est une vraie galère ?

10 min
Business
18 May 2025 à 8h54

Préparez-vous à trouver la méthode qui vous fera gagner du temps, et rendra vos gâteaux (encore) plus rentables. Spoiler : ce n’est pas la méthode Excel. (On vous explique tout)

Calculer le prix de vente d’une pâtisserie : méthode rapide et efficace

Oubliez les licornes et les cupcakes roses, ici on parle vrai business sucré. Le calcul du prix de vente en pâtisserie, c’est tout sauf un nuage de sucre glace : derrière chaque religieuse se cache une équation qui ferait pleurer un tableur Excel.

Formule de base : coût de revient + marge

Bref, on n’est pas chez Disney :

  1. Additionnez les coûts (ingrédients, main-d’œuvre, électricité, loyer, boîtes moches…)
  2. Calculez votre coût de revient (le total sans filtre Instagram)
  3. Appliquez un taux de marge (souvent entre 25% et 50%, histoire de payer autre chose que votre abonnement Netflix)
  4. Ajoutez la TVA : micro-entrepreneurs à Rosny ou ailleurs, vous ne la facturez pas si franchise en base – sinon +5,5% ou +20% selon le produit !
  5. Arrondissez (parce qu’un gâteau à 3,97€, c’est ridicule sur une ardoise)

Astuce d’Ulysse : si un poste de coût "oublie" d’apparaître dans vos calculs (étiquettes ? torchons ?), c’est sûrement que vous préférez cacher vos marges qu’ouvrir vos comptes à votre belle-mère !

Exemple chiffré concret : du gâteau au yaourt à la pièce montée

Prenons le fameux gâteau au yaourt, recette pour 8 parts :

Poste Coût
Ingrédients 2,40€
Énergie 0,30€
Main-d’œuvre* 2€
Emballage 0,50€
Charges fixes 0,80€
Total 6€

*Calcul sur la base d’un SMIC horaire pour quinze minutes… Les vrais savent.

Vous ajoutez une marge décente (+40% = +2,40€), résultat : 8,40€ HT. Vous voulez faire dans le légal ? Ajoutez la TVA si besoin.

La pièce montée ? Multipliez tout par dix… Sauf la créativité honteusement sous-estimée. Ah oui : beaucoup "oublient" leurs propres heures ou l’usure du four… comme par hasard quand vient le moment des impôts.

Détailler les composants du coût de revient

On va poser les bases tout de suite : rien n’est plus jouissif pour un pâtissier que de bidouiller ses calculs de revient. Oui, même plus que le bruit croustillant d’une meringue bien sèche.

Ingrédients : quantités, coût unitaire et pertes

Vous pesez tout ? Félicitations, vous êtes aussi fun qu’un rapport d’audit ! Chaque ingrédient doit être recensé au gramme près (pas au doigt mouillé). Un vrai pro encode le coût unitaire dans CakeOprix ou Dream Pastry – histoire que la moindre hausse du beurre ne passe pas inaperçue sur la feuille Excel. Mais le clou du spectacle, c’est le taux de perte : entre l’épluchage, les chutes, et ce qui finit « accidentellement » dans la bouche… Adieu 100% de rendement. Et oui, même la vanille qui reste collée au couteau est payée par quelqu’un (spoiler : ce n’est pas le banquier). Prévoyez 5 à 15% de pertes selon votre niveau d’adresse ou d’hypocrisie.

Attention aux pertes cachées, Ulysse Auriol vous voit

Plan de travail pâtissier avec ingrédients et calculs

Consommables & packaging : semelles, boîtes, étiquettes

Ah le packaging... Le terrain de jeu des marges honteuses ! Boîtes en carton griffées, films plastiques étirés jusqu’à l’os, étiquettes autocollantes signées Création Hloua ou Fany : chaque détail se facture. On néglige ? Erreur fatale ! Oubliez une fois vos semelles dorées ou doublez par mégarde l’achat des boîtes : c’est toute la rentabilité qui s’envole. Le gaspillage là-dedans ? Juste la meilleure excuse pour gonfler discrètement le prix final.

Consommable Coût unitaire bas (€) Coût unitaire haut (€)
Boîte carton 0.20 0.65
Semelle dorée 0.10 0.40
Étiquette 0.04 0.12
Film alimentaire 0.01 0.06

Coût de main-d’œuvre : taux horaire et temps passé

Le vrai scandale ? Le taux horaire déclaré vs le temps réel passé à laminer une pâte feuilletée ou à décorer du cake design jusqu’à minuit trente… Personne ne calcule son temps avec sincérité – sauf s’il veut ruiner sa soirée au passage.

  • Taux horaire SMIC officiel : 💶💶💶💶 (honnêteté)
  • Taux "créatif" gonflé/caché : 🦹🦹🦹🦹🦹 (margoulinage maximum)
  • Temps passé réel (cake design inclus) : 🤯😱
  • Temps facturé arrondi à la baisse/hausse : 🤑🤫

Bref, jouer sur les arrondis fait partie des petits plaisirs coupables dans ce métier…

Charges fixes & variables : loyer, énergies, amortissements

On attaque la zone grise où la paperasse tue méthodiquement toute inspiration :

  • Loyer du local (non négociable, sauf si vous dormez dans votre fournil)
  • Énergie (factures EDF qui explosent dès que vous poussez le four à 250°C pour impressionner belle-maman)
  • Amortissement matériel (robots pâtissiers et fours dernier cri pour Instagram mais jamais rentabilisés)
  • Assurances diverses, taxes douces-amères et autres frais fixes dont on ne parle JAMAIS lors des masterclasses sucrées.
  • Charges variables ? Tout ce qui fluctue selon votre activité : ingrédients saisonniers hors de prix ou rush inattendu sur la galette des rois…
    > Résumé charges incontournables :
    > - Loyer stable comme une dette grecque ;
    > - Énergie variable selon crises mondiales ;
    > - Amortissements matériels à revoir tous les ans ;
    > - Taxes et assurances sournoises.

Fixer votre marge et positionner votre offre

Quand un Cake Entrepreneur vous dit qu’il "fait sa marge au feeling", c’est souvent pour camoufler une opération de gonflage à la pompe façon Tour de France. Sauf que sur le terrain, les vrais chiffres sont loin du folklore.

Choisir un taux de marge adapté (25–50%)

Ouvrons les comptes : en France, la marge standard en pâtisserie tourne autour de 25%. Il s’agit d’un équilibre entre la rentabilité minimale et la tentation de prendre le client pour une truffe. Quelques illuminés du Cake Business osent pousser jusqu’à 50%... et certains, sans scrupules, s’aventurent vers des marges grotesques proches de 100%. Ceux-là vivent dans le mythe : personne ne tient longtemps avec des clients qui se sentent plumés après chaque éclair pistache.

Une anecdote croustillante : un cake designer francilien a cru malin d’appliquer +95% sur ses wedding cakes "premium". Résultat ? Carton rouge sur les réseaux… et retour à la réalité pécuniaire en moins de deux saisons.

Checklist pour valider son taux de marge :
- ✔️ Coût réel bien calculé (pas d’auto-illusion)
- ✔️ Marge comprise entre 25% et 50%
- ✔️ Parfaite conscience du positionnement face à la concurrence
- ✔️ Honnêteté affichée sur les prix (pas de ruses à l’arrondi ni frais pirates)
- ✔️ Capacité à expliquer son tarif SANS bafouiller devant le client

Cahier de calculs pour marge pâtissière

Stratégies tarifaires : psychologique, premium, volume

Parlons tactique sérieuse (et non pas bidouillage bas de gamme) :

  1. Psychologique : Le chiffre magique du 9 — affichez vos gâteaux à 2,99€, vos box goûter à 19,90€. Ridicule mais redoutablement efficace : le cerveau du client bugue au centime près.
  2. Premium : Prix haut, image ultra soignée, storytelling béton (emballages luxueux, étiquette sophistiquée). Réservé aux pros capables d’assumer un service irréprochable ET des audits surprise sans trembler.
  3. Volume : Prix serrés type "boulangerie industrielle" mais production massive. Attention au casse-pipe : rentable seulement si vous vendez comme chez Lidl… et que vos fiches techniques tiennent la route (spoiler : elles ne tiennent jamais).

Ne vous faites pas avoir par la paperasse inutile ! Trop de temps passé à justifier chaque centime tue la pulsion créative – et ça ne fait rêver que les contrôleurs fiscaux frustrés.

Impact de la TVA et bonnes pratiques de facturation

La TVA en pâtisserie française n’est PAS une blague… ni une loterie. Vous vendez des gâteaux artisanaux ? TVA réduite à 5,5%. Vous balancez quelques boissons ou produits annexes non alimentaires ? Là c’est direct 20% dans la tronche – et pas moyen d’esquiver sauf si vous êtes encore sous franchise en base (bonjour les micro-entrepreneurs planqués).

Pensez systématiquement à appliquer le bon taux : 5,5% pour pâtisseries/biscuits traditionnels ; 20% pour accessoires ou prestations annexes type cake topper custom ou atelier sur-mesure.

Pour facturer comme un pro sans casser votre tableur Excel :
- Affichez HT puis TTC dès le devis ;
- Vérifiez systématiquement vos catégories fiscales (la ligne « Gâteau » peut vite basculer côté « accessoire décoratif » si l’administration s’en mêle…) ;
- Gardez – absolument – une trace écrite claire pour chaque ajustement ou ristourne accordée (rien n’échappe au fisc… ni à Ulysse Auriol).

Outils et ressources pour optimiser vos calculs

Rien de plus grisant que de voir un pâtissier s’extasier devant une cellule Excel, sourire béat façon remise de médaille olympique. On va être sérieux deux minutes : les outils SaaS et autres tableurs ne sont pas là pour décorer. Ils vous sauvent de la honte du "prix au pif" qui ruine bien plus de business que les concours télé.

Calculatrices en ligne (CakeOprix, Dream Pastry…)

Vous rêvez d’automatiser vos bidouillages de chiffres ? Les calculatrices SaaS débarquent, avec leur interface aussi sexy qu’un dimanche pluvieux sur LibreOffice – mais diablement efficaces. Arrêtez d’inventer des marges à l’arrache quand il suffit de remplir trois cases et lancer le calcul, joie pure (c’est ironique). Atout majeur : elles corrigent vos erreurs d’apprenti sorcier, genre "j’oublie le prix du beurre" ou "je confonds gramme et kilo". Bref, voilà qui devrait clouer le bec aux éternels amateurs.

3 calculatrices gratuites à tester sans caution morale :
- Dream Pastry – Cakulatrice : rapide, sans inscription, pas d’excuse !
- CakeOprix : pensée pour les cake designers allergiques aux maths.
- Calculateur Pâtisserie Hub : basique mais utile pour les allergiques au glamour Excel.

Modèles Excel et logiciels gratuits

Alors oui, il existe une flopée de templates Excel gratuits pour calculer son coût de revient (voir modèle Excel gratuit pour calculer les coûts ou sur Logitheque.com). Sauf que ces tableaux sont aussi accueillants qu’une consigne SNCF un samedi soir : colonnes cryptiques, formules bugguées, ergonomie douteuse…

Tableur Excel pour calcul des coûts en pâtisserie

« Si la calculette te fait plus peur que ton banquier, c’est peut-être que tu caches encore des trucs dans tes chiffres ! » — Ulysse Auriol

Le vrai pro personnalise son fichier — quitte à coder ses propres macros (par fierté ou misanthropie). Les modèles tout faits ? Pratiques mais jamais adaptés à votre vraie tambouille métier. On n’avance pas en recopiant bêtement le fichier du voisin.

Formations spécialisées et accompagnement pro

Envie d’arrêter les bricolages honteux ? Cap sur des formations sérieuses : Fany (la star du Cake Design qui ne supporte pas les arnaques), Cake Entrepreneur (pour ceux qui veulent survivre plus de 6 mois sans URSSAF dans le dos), ou directement l’École Ritz Escoffier ou Lenôtre si vous visez haut. Certains modules poussent même la perfidie jusqu’à proposer des ateliers Excel avancés… Oui, ça existe.

Et si vraiment vous voulez arrêter la mascarade : prenez un accompagnement sur-mesure par un pro du chiffrage pâtissier. C’est douloureux mais salvateur : ça vous évite d’entendre votre comptable hurler et ça vous apprend enfin à justifier vos prix sans transpirer comme devant un four en panne.

Calcul prix vente pâtisserie : guide complet pour une tarification rentable

Sur le même thème

2020-2025 Media Group. Marque déposée. Tous droits réservés - Mentions