La migration de nos 10 000 boîtes email vers OVH est un des meilleurs choix qu’on ait fait pour Scalezia. On vous explique pourquoi (et surtout comment ne pas vous louper) →

Webmail OVH : une définition rapide

Oublie ta boîte mail planquée dans un coin d’Internet américain. Webmail OVH, c’est l’équivalent d’un café serré servi par un serveur français : rapide, efficace, et zéro bullshit. Derrière la vitrine, OVHcloud balance son webmail maison propulsé par Roundcube — le tout hébergé en France, sans que tes données partent faire du tourisme chez Google ou Microsoft.

Un webmail souverain, c’est possible sans dépendre des géants américains.

Roundcube, le moteur sous le capot

Non, Roundcube n’est pas plus moche qu’un tableur sous MS-DOS (désolé pour les fans du monochrome). L’interface ? Minimaliste, claire, sans animations « licorne ». L’open source fait ici son taf sérieusement : tu peux bidouiller l’apparence si vraiment t’as du temps à perdre. Côté techos pur jus : protocoles IMAPv4 au garde-à-vous, chiffrement TLSv1.2 par défaut et ça roule sur tout navigateur digne de ce nom. En résumé. Pas un gadget bricolé dans un garage.

À qui ça sert, concrètement ?

• Les PME qui veulent éviter de se faire siphonner les carnets d’adresses par des géants US.
• Les freelances qui refusent de bosser avec une adresse en @gmail.com (par fierté et sécurité).
• Les associations fatiguées des interfaces trop complexes et des pubs envahissantes.
• Les geeks souverainistes, parce qu’on n’est pas tous chez Disney…

Comment accéder à Webmail OVH sans se prendre un 404

Pour accéder à votre boîte OVH, rendez-vous sur https://mail.ovh.net (ou l’ancienne version https://webmail.ovh.net pour les habitués). Surtout, pense HTTPS sinon tu vas te faire éjecter comme un joueur sans licence. Première connexion ? Il suffit de rentrer ton adresse mail complète et le mot de passe fourni par le boss (ou toi-même).

Pour utiliser Webmail OVH il te faut juste : une connexion Internet et savoir écrire ton propre mail – oui, même sous Windows XP ou Android rouillé.

Une fois logué, Roundcube t’accueille bras ouverts (pas d’installation requise). Mac, Linux ou Windows, tout le monde est invité à la fête – même ceux qui ont oublié la mise à jour depuis trois ans. Bref ! Tu veux lire tes mails en pyjama sur un vieux PC ? Prends ta chance.

Navigateurs et appareils compatibles (oui, même ta vieille tablette)

Roundcube (la brique magique derrière OVH) tourne sans sourciller sur Chrome, Firefox, Edge, Safari – peu importe la garniture. C’est aussi fluide qu’un pingouin sur un toboggan : tu peux ouvrir ta boîte OVH sur un PC flambant neuf, une Surface poussiéreuse ou cette tablette Android que même ta grand-mère trouve ringarde.

Petit point tech : Roundcube 1.6 supporte les navigateurs modernes et s’adapte aux écrans tactiles… mais ne tente pas l’aventure avec Internet Explorer 11 sauf si tu aimes souffrir. En vrai ? Même sur mobiles ou tablettes de récup’, ça reste lisible et cliquable – sauf si t’as choisi d’installer Ubuntu Touch en 2024 (là, bon courage).

Fonctionnalités clés qui valent (ou pas) le clic

Ici, c’est le grand déballage. Roundcube chez OVH, c’est comme un couteau suisse avec un manche en plastique : ça fait le job, mais faut pas trop rêver. Prêt ?

Interface et ergonomie : chaud/froid

L’interface Elastic (sortie avec la v1.4, oui, ça date un peu) se prétend responsive. Desktop, tablette ou smartphone : tout s’ajuste… à condition d’être tolérant sur les marges et les icônes façon années 2010. On navigue facilement entre dossiers, la barre latérale fait son numéro – mais oublie les fioritures de Gmail ou Outlook.com. La personnalisation existe via des skins, mais alors là, faut aimer bidouiller.

On n’est pas chez Disney : zéro animation gadget, zéro sidebar "magique", juste du fonctionnel pur jus.

Note de l’expert : ⭐⭐⭐⭐✰/5 pour la stabilité, ⭐⭐⭐✰/5 pour la beauté (soit 3.5⭐ interface)

Gestion des dossiers, filtres et recherche

Voici comment créer un filtre Sieve dans Roundcube chez OVH :

1. Clique sur « Paramètres » (roue dentée en haut à droite).
2. Va dans « Filtres ».
3. Ajoute une règle (« + »).
4. Choisis conditions (expéditeur/objet/etc.)
5. Sélectionne l’action (déplacer/vérifier/supprimer).
6. Enregistre et active ton filtre !
7. Prends une pause café et laisse Sieve bosser.

La recherche ? Ultra-basique mais rapide – encore faut-il ne pas avoir 30 000 mails non triés… Bref !

Pièces jointes, quota et stockage

Voici un aperçu des offres OVH pour les administrateurs :

MX Plan, c’est vite plein (surtout si t’es du genre collectionneur de .zip). Email Pro respire mieux ; Exchange c’est open-bar jusqu’à l’indigestion de PJ lourdes.

Sécurité : TLS, antispam & co.

OVH embarque TLSv1.2 pour chiffrer tes échanges (en clair : personne ne lit ta prose sauf ton destinataire… et peut-être la DGSI si tu t’appelles Snowden). L’antispam maison coupe le gros du bruit – même si on n’échappe jamais aux spams crypto ou aux newsletters déguisées en factures EDF.
DKIM est activable selon l’offre ; signature DNS = moins de mails marqués indésirables, plus de tranquillité mentale.

Migration vers OVH : la route sans embouteillages

Passer 10 000 boîtes mail d’un Exchange moisi à OVH, en 48 heures, sans une goutte de sueur ? C’était pas écrit dans le manuel. Pourtant, avec OVH Mail Migrator, même les admins insomniaques peuvent dormir sur leurs deux oreilles (sauf sur un lit Ikea mal monté, là c’est autre chose). OMM, c’est l’outil qui balance tous tes mails, contacts, pièces jointes depuis le serveur source direct chez OVH – tout ça via une interface où même un DSI stressé ne peut pas cliquer au mauvais endroit (ironie : tu peux quand même te tromper de credentials et bloquer la queue… vécu).

Anecdote ? Une PME textile a migré son historique complet – 10 000 comptes – en moins de 48h. Personne n’a vu un seul MX s’égarer. Comment ? Préparation en amont béton ; contrôle du DNS toutes les deux heures ; monitoring OMM H24 ; et surtout, café froid à volonté. On n’est pas chez Disney !

Bonnes pratiques avant/après bascule

Voici une checklist pratique pour réussir votre migration sans encombre :

• Vérifier que chaque boîte source est accessible (IMAP/Exchange OK)
• Sauvegarder les DNS actuels avant tout changement
• Lister tous les comptes à migrer avec identifiants valides
• Programmer le cutover MX hors des horaires critiques (genre évite lundi 10h)
• Surveiller les logs OMM pour détecter erreurs ou quotas bloquants
• Après bascule : vérifier réception/envoi sur plusieurs boîtes test
• Informer tous les utilisateurs du changement et des nouveaux accès (avec tuto idiot-proof)

Si tu coches ces sept cases, pas besoin d’exorciste IT – juste d’un peu de nerfs et beaucoup de methodo. Bref.

Offres email OVH : MX Plan, Email Pro, Exchange – qui gagne ?

Tu veux de la performance sans vendre ton slip ? OVH propose trois cartouches : MX Plan, Email Pro et Exchange. Chacun a son ticket : du vélo pliant au poids lourd.

Comparatif rapide tarifs / perfs

Voici un tableau qui sent le vécu (prix indicatifs, OVH adore changer ça le dimanche à 6h du matin) :

MX Plan, c’est l’entrée de gamme (pas cher = quota serré, support basique), Email Pro muscle un peu le jeu (stockage correct et récupération mail facile), Exchange c’est le spa cinq étoiles pour boîtes critiques. Bref !

Cas d’usage PME vs. scale-up

Prendre un MX Plan pour une PME, c’est comme choisir une 2CV pour livrer des pizzas en centre-ville : petit budget, facile à maintenir, mais faut pas espérer grimper les cols de l’innovation. L’interface va droit au but, les quotas sont serrés mais suffisants si on archive un minimum. Les PME traditionnelles ? Elles veulent du mail fiable pour devis/factures et basta – pas besoin d’intégration galactique ni de calendriers partagés en hologramme.

En face ? La scale-up avec Exchange : là on sort le bulldozer pour planter des pivoines (littéralement). Connecteurs Teams/SharePoint/Outlook intégrés jusqu’à la moelle ; délégation avancée ; synchronisation mobile native ; gestion fine des droits utilisateurs… C’est cher mais tu déploies, tu oublies. Pour une structure qui gère dix pays, trois filiales et des workflows tordus ? Ne prends surtout pas moins que ça – ou prépare-toi à pleurer sur les fuites de données dans Google Sheets (vécu).

Webmail OVH vs concurrents (Gmail, Zoho, Proton) – le match

Fini les débats interminables et les tableaux Excel sans fin. Voilà la vraie baston : Gmail, Zoho, Proton Mail… et OVH en embuscade. C’est le genre de comparatif qui fait chauffer les serveurs et siffler les oreilles des DSI.

Prix

Mini-tableau qui pique où il faut :

Alors non, OVH ne boxe pas dans la cour du stockage XXL. Mais côté étiquette RGPD et stockage au Louvre numérique français ? Pas photo.

Fonctionnalités

• Webmail OVH :
  • Avantage : Hébergement souverain, intégration simple avec domaines pro, filtres Sieve natifs.
  • Inconvénient : Personnalisation limitée, interface rustique (même si ça a son charme pour les allergiques aux animations Flashy).
• Gmail Business :
  • Avantage : Recherche ultra-puissante, intégrations Google Workspace sans friction, IA (un peu intrusive parfois).
  • Inconvénient : GAFAM = données sous monitoring US (non, aucune parano ici), publicités cachées dans UX.
• Zoho Mail :
  • Avantage : Tarif imbattable pour PME radines ; suite bureautique maison.
  • Inconvénient : Support en anglais souvent ; fonctionnalités parfois gadget ou inabouties.
• Proton Mail :
  • Avantage : Chiffrement bout-en-bout natif ; zéro pub ; data centers en Suisse = data traité comme du gruyère AOP.
  • Inconvénient : Filtrage avancé limité ; quelques bugs d’import/export selon les plugins IMAP… et un prix qui grimpe si tu veux du confort royal.

Souveraineté des données

Entre hébergement en Europe ou délocalisation express au Texas… Le choix est vite plié si tu tiens à tes contacts clients plus qu’à ton grille-pain connecté.

L’hébergement souverain n’est pas un simple argument marketing – c’est une garantie de conformité RGPD.

FAQ flash : les 7 questions que vos nuits blanches me posent

Q1 : Je n’arrive pas à me connecter, je fais quoi ?
Mot de passe oublié ou adresse mal tapée, tu réinitialises via l’espace client et tu réessayes (Bref, pas d’excuse).

Q2 : Comment augmenter l’espace de ma boîte ?
Tu passes à l’offre supérieure (Email Pro ou Exchange) sinon c’est grand ménage dans la boîte, Bref.

Q3 : Peut-on utiliser un domaine custom ?
Oui, tu relies ton propre nom de domaine à OVH et t’envoies des mails pro sans gmail.com collé derrière. Bref !

Q4 : Où sont stockées mes données ?
En France (sauf si tu fais du moonwalk dans les configs), hébergement souverain – Bref, pas chez Tata ou Google.

Q5 : Pourquoi mes mails arrivent-ils en spam ?
Check DKIM/SPF/DNS ; un mail mal signé finit souvent dans la poubelle du destinataire – Bref, configure tes DNS comme un grand.

Q6 : Comment activer le chiffrement S/MIME ?
Tu génères un certificat S/MIME et tu l’installes dans Roundcube/Outlook (oui faut aimer les fichiers .crt), Bref !

Q7 : Webmail OVH est-il vraiment gratuit ?
Non, chaque boîte coûte au moins un café par mois, sauf si offerte avec ton hébergement. Bref !

Conclusion : Webmail OVH, jackpot ou pétard mouillé ?

Webmail OVH, c’est l’ascenseur émotionnel version mail : certains utilisateurs crient à l’efficacité et à la simplicité (quand tout roule), d’autres jurent avoir attendu le support plus longtemps qu’un train SNCF un jour de grève. Pas besoin de dépendre de Google pour tester un service de mail hébergé en France. OVH est une solution efficace et souveraine, idéale pour ceux qui recherchent simplicité et sécurité. Bref : c’est pas la licorne du cloud mais ça fait le café, sans sirop.