GOG Galaxy pourrait bien être le meilleur launcher de jeux vidéo du moment. Ce logiciel édité par la plateforme GOG.com (Good Old Games) propose en effet une expérience de jeu inédite grâce à des fonctionnalités inédites et ultra-pratiques. Avec ses mises à jour automatiques (et rollbacks), ses sauvegardes cloud et sa bibliothèque unifiée, il t’offre l’assurance de ne jamais perdre tes données, tout en te permettant de lancer tous tes jeux depuis un seul et même endroit. Côté social, tu peux retrouver tes amis d’autres plateformes grâce aux listes d’amis cross-plateforme, au chat intégré et aux leaderboards. Le tout, sans DRM et avec la possibilité d’importer tes bibliothèques Steam, Epic Games Store, Uplay et autres grâce à un système de plugins open-source. Et si tu n’es toujours pas convaincu, notre comparatif avec Steam et Epic devrait finir de te faire changer de launcher. Bref, on n’est pas chez Disney. Mais on s’en rapproche sacrément.
GOG Galaxy : Une introduction rapide
Qui aurait cru que la meilleure croisade contre le DRM viendrait… de Pologne ? Bref, bienvenue dans l’empire GOG Galaxy.
GOG Galaxy 2.0, c’est le launcher qui a décidé de jouer au Jedi excentrique face à Steam et compagnie. L’héritage ? Good Old Games (alias GOG.com), à l’origine simple boutique nostalgique de jeux rétro, sans DRM sous la gouverne de CD Projekt. Sauf qu’ils n’en sont pas restés là : GOG Galaxy s’est mué en plateforme unifiée pour les joueurs qui n’ont pas envie de pactiser avec Satan à chaque lancement (ou pire : perdre leur connexion).
Ce SaaS est aussi ergonomique qu’une imprimante sans papier.
Leur promesse : centraliser tous tes jeux PC – même ceux achetés ailleurs – dans un unique launcher, sans surveillance intrusive ni verrou numérique. La transition GOG.com → GOG Galaxy ? C’est comme passer d’un vieux modem 56K au Wi-Fi fibre : ça change la vie, mais ça plante parfois.
GOG.com vs GOG Galaxy : Les différences
Tu ne fais pas encore la différence ? Respire :
- Fonction : GOG.com vend des jeux ; GOG Galaxy les lance, les met à jour et tente de jouer au chef d’orchestre multi-plateformes.
- Interface : Sur GOG.com tu cliques, tu télécharges. Sur Galaxy tu synchronises tout et tu surveilles ta collection comme un maniaque.
- Services : Boutique web vs gestionnaire local dopé aux mises à jour automatiques et succès débloqués même quand personne ne regarde.
Compatibilité Windows, Mac et Linux (bref, multiOS ?)
Sur Windows, tout fonctionne parfaitement. Sur Mac OS X 10.15, les tests montrent une stabilité exemplaire, même avec Boot Camp. Cependant, sur Linux, l’installation reste complexe et nécessite des solutions comme Wine ou Heroic Launcher.

Pourquoi installer GOG Galaxy ? Avantages clés
Oublions la poésie, passons à l’os : pourquoi GOG Galaxy mérite-t-il que tu sacrifies encore quelques gigas sur ton SSD ?
Une bibliothèque unifiée : Tous vos jeux en un seul endroit
Importer sa ludothèque Steam, Epic ou Uplay dans GOG Galaxy est simple, bien que parfois capricieux. La vraie magie, c’est d’avoir tous ses jeux PC (et même console) dans une bibliothèque unique, triés et personnalisables, sans jonglage entre launchers crasseux. D’un clic, tu fous KO la multiplication des fenêtres absurdes.
Plateforme | Nombre moyen de jeux importés |
---|---|
Steam | Jusqu'à 500+ |
Epic | 10-50 (grâce aux jeux offerts) |
Uplay | 5-20 |
GOG | 1 à l’infini |
Bref : fini le jeu de piste numérique pour retrouver ta bibliothèque. Ce n’est pas magique, c’est juste bien codé (la plupart du temps).
Mises à jour automatiques et rollbacks : Retour en arrière simplifié
GOG Galaxy propose une fonction rollback unique : tu peux retourner à une version précédente d’un jeu comme si tu voyageais dans le BIOS familial pour annuler ton dernier mauvais choix. Les autres launchers ne rêvent même pas de cette fonctionnalité — c’est réservé aux initiés.
Checklist pour activer et utiliser le rollback :
- Ouvre GOG Galaxy et va dans les réglages du jeu concerné.
- Sélectionne "Mise à jour manuelle".
- Fais apparaître la liste des versions précédentes disponibles.
- Choisis celle qui te rend nostalgique (ou qui, elle, ne plante pas).
- Clique sur "Revenir à cette version". Sers-toi un café.
La possibilité de rollback sur GOG Galaxy est aussi rare qu’une imprimante qui imprime du Wi-Fi. Profitez-en.
Sauvegardes cloud et synchronisation multi-appareils
Les sauvegardes cloud ? Oui, synchronisées entre PC comme entre deux serveurs paranoïaques derrière quatre firewalls. Tu lances ta partie sur le laptop miteux chez Mamie puis tu la finis sur ton setup RTX chez toi — aucune perte, aucune trace de DRM qui vient t’humilier au redémarrage. Si conflit il y a, GOG Galaxy t’avertit et te laisse choisir la bonne sauvegarde: ni prise d’otage ni prise de tête.

Tour des fonctionnalités sociales et communautaires
On n’est pas chez Disney : ici, le social c’est du vrai, pas un PowerPoint avec des avatars fluo. GOG Galaxy dégoupille l’artillerie lourde pour faire croire à Steam que la convivialité, ce n’est pas juste une liste d’avatars en hibernation.
Matchmaking, chat et leaderboards : Pour briller en communauté
Matchmaking ? Oui, mais à la GOG : c’est du lobby façon vieille LAN-party où tu crées ou rejoins une partie sans prière à un algorithme fumeux. Tout passe par des lobbies gérés côté client : on choisit sa partie comme sa place dans un open-space — sauf qu’ici, tu ne fais pas semblant de bosser.
Le chat intégré, c’est le cœur du bazar : messages croisés entre amis Steam, Epic ou perdus de Uplay. Ça bug parfois mais au moins, tu ne dois pas installer 12 overlays inutiles. Leaderboards ? Les développeurs peuvent pusher leur propre classement global ou par amis. Si t’as toujours rêvé d’afficher ton nombre d’heures perdues dans Stardew Valley comme un badge scout, voilà ton heure de gloire. 🔥🔥🔥☆ (3/4 pour le chat cross-plateforme)
« Les leaderboards sur GOG Galaxy : idéal pour savoir qui a vraiment une vie sociale… ou pas. »

Liste d’amis cross-plateforme : Une gestion simplifiée
Fais tes adieux au scrapbook Steam poussiéreux. Avec GOG Galaxy, tu ajoutes tes amis Steam, Epic ou console en connectant chaque compte depuis "Ajouter des jeux & des amis", puis "Connecter des plateformes" — sans jonglage ni plugin foireux. Statut en ligne et parties en cours s’affichent direct dans la fenêtre principale, peu importe d’où viennent tes potes. Et si t’as déjà essayé de fusionner manuellement tes contacts entre deux launchers… tu sais que ce détail vaut son pesant de RAM.
Statistiques et succès unifiés : Tout en un
GOG Galaxy file les stats comme un compteur Geiger sous stéroïdes : chaque minute jouée, chaque succès débloqué est synchronisé – même hors ligne grâce à une synchro locale qui push tout dès que tu reconnectes le client (coucou Steam). Agrégation totale – temps passé par titre, progression sur tous les succès (y compris ceux importés de Steam/Epic). T’as l’impression que ta productivité s’effondre en temps réel ? Normal : ici les chiffres ne mentent pas. Bref, que tu sois complétionniste pathologique ou simple curieux déprimé par tes heures perdues… tout est sous contrôle.
Interopérabilité et open-source : utopie ou réalité ?
On n’est pas chez Disney. Ici, c’est un vrai millefeuille technique, façon Moebius sous acide : tu veux importer ta bibliothèque Steam, Epic, Uplay dans GOG Galaxy ? Prépare-toi à jouer au chef d’orchestre avec des instruments qui n’aiment pas la même partition.
Importation de bibliothèques externes : Steam, Epic, Uplay et plus
Importer tes jeux n’a rien d’un simple clic magique :
- Steam : Connecte ton compte depuis les paramètres "Intégrations" puis laisse Galaxy scanner ton stock (succès et temps de jeu compris). Moebius ou Tesla Effect ? Ils s’affichent côté GOG comme par miracle.
- Epic : Même topo — connexion API obligatoire, vérification double facteur qui bug une fois sur deux.
- Uplay : Bonne chance ; le plugin pêche parfois tes titres Ubisoft, parfois il oublie tout après une maj. AlwaysForKeyboard a tenté l’import console — résultat : semi-bidon (Xbox partiellement géré).
Étapes réelles pour chaque plateforme :
- Paramètres > Intégrations > Connecter la plateforme désirée
- Autoriser les accès requis et croiser les doigts
- Rafraîchir manuellement si ça bloque
"Importer ses jeux Steam/Epic/Uplay dans GOG Galaxy ? C’est comme faire rentrer un triangle dans un port USB-C."
Plugins et personnalisations : L’open-source au service des joueurs
Là où ça devient digne d’une réunion de hackers propres : la communauté dégaine des plugins et mods aussi vite qu’un admin paranoïaque ferme ses ports. Top 3 du moment :
1. Galaxy Plugin Downloader – Automatise l’intégration multiplateforme sans cliquer jusqu’à l’usure.
2. GOG Integration Updater – Met à jour tous tes plugins d’un coup (quand il veut bien fonctionner).
3. GOG Galaxy Export Script – Exporte ta ludothèque complète en .csv, si tu veux prouver ta collection à ton banquier ou ton psy.
Tout part de GitHub et la documentation communautaire vaut celle d’un BIOS datant de 1998… Mais au moins c’est vivant.
Limites et bugs courants : Les défis techniques
La stabilité ? Comme une imprimante Wi-Fi en solde !
- Crash Fries : le process GalaxyClientHelper.exe saute comme un popcorn dès qu’on lance trop d’intégrations simultanées. Solution temporaire : désactiver les plugins inutiles avant chaque démarrage.
- Import bloqué : certaines plateformes refusent de rafraîchir la liste des jeux sans raison valable. Astuce : déconnecte/reconnecte le compte incriminé et croise toujours plus fort les doigts.
- Redémarrages fantômes : GOG Galaxy redémarre en boucle après certaines mises à jour Windows 11. Hack du pauvre : rétrograder le client ou attendre que la FAQ pleure assez fort pour forcer un patch.
Bref… L’interopérabilité totale reste un fantasme de dev insomniaque mais on s’en rapproche — parfois.
GOG vs Steam vs Epic : Comparatif détaillé
On va pas se faire des amis, mais l’objectivité, c’est pour les tutos Excel. Ici, on taille dans le gras : qui mérite ta RAM, ton clic et ton ADN numérique ?
Performance et ergonomie : Comparaison des launchers
Steam reste le mammouth du secteur : interface vieillotte mais ultra-réactive (sauf quand Big Picture se lance par accident, là tu peux aller faire du café). L’overlay bouffe un peu de perf’, mais au moins ça crashe rarement. Epic rame plus souvent qu’un Raspberry Pi sous Fortnite : consommation CPU légère à l’arrêt, mais interface minimaliste à la limite du spartiate — et chaque update fait transpirer ta carte réseau. Quant à GOG Galaxy, il essaye d’imiter Discord et Steam en même temps… avec des résultats variables : rapide à l’ouverture mais ralentissements dès que tu relies cinq bibliothèques tierces. Ergonomique ? Parfois aussi logique qu’un bouton d’allumage caché sous une imprimante sans papier.
DRM et respect de la propriété utilisateur : Qui fait mieux ?
La vraie guerre sainte, c’est ici. GOG déploie sa bannière anti-DRM façon commanderie de hackers ascétiques : tu télécharges, tu joues, zéro flicage — même pas besoin de lancer Galaxy après installation. C’est le seul où t’as VRAIMENT acheté ton jeu. Steam s’accroche à son DRM maison comme un banquier suisse à son coffre : connexion obligatoire au moins une fois, modding bridé (et rollback impossible sans bidouiller). Quant à Epic, c’est la même soupe que Steam mais avec moins de validation communautaire — DRM partout sauf sur quelques indés égarés. Bref : la croisade divine contre les DRM n’a qu’un vrai prophète, et il vient de Varsovie.
Écosystème et catalogue : Une offre variée
Faisons simple : qui a quoi ?
Plateforme | Nombre estimé de jeux | Exclusivités phares |
---|---|---|
Steam | >55 000 | Half-Life, Portal |
Epic | ≈2 000 | Fortnite, Alan Wake II |
GOG | ≈7 000 | The Witcher (DRM-free) |
- Steam : caverne d’Ali Baba numérique, catalogue tentaculaire, promos tous les jeudis impairs.
- Epic : catalogue réduit mais arrosage massif en exclusivités temporaires + jeux gratos hebdo (ta bibliothèque gonfle toute seule pendant que tu fais semblant de bosser).
- GOG : sélection vintage + AAA récents convertis en version non-flicable et compatibles sur des PC sortis du grenier.
Le rêve d’un launcher unifié pour régler tout ce chaos est plus lointain que la fusion nucléaire… Bref.
Sécurité et fiabilité : Ce qu’il faut savoir
On n’est pas chez Disney. Ici, la politique de confidentialité ne fait pas semblant : GOG Galaxy collecte ton pseudo, e-mail, avatar, liste de jeux, temps passé, succès et potes connectés (si tu relies Steam/Epic/Uplay). Pas de géolocalisation intrusive ni d’hémorragie de données comme sur Google Play – mais quand tu branches des comptes tiers, GOG aspire les infos via API à chaque sync. Ça limite le viol de vie privée sans vraiment t’offrir l’anonymat : c’est transparent sur le papier, à condition de lire le pavé juridique.
Côté fiabilité ? Entre les crashs aléatoires du "GalaxyClient Helper.exe" (corrigés une mise à jour sur cinq) et les updates qui plantent à 89%, GOG Galaxy est aussi stable qu’un Raspberry Pi sous minage crypto. MacGeneration l’a vu se relancer en boucle après un patch, WarLegend conseille de refuser certaines updates pour garder un client utilisable… Toujours un bug qui traîne dans l’ombre (testé aussi chez AlwaysForKeyboard et consorts).
Le CLUF (Accord utilisateur final) ? C’est le passage obligé. GOG t’offre un droit d’accès personnel au launcher gratuitement. Pas question d’en faire une version modifiée ou de contourner les conditions : ça reste limité, même s’ils te vendent la liberté numérique.
FAQ rapide : Réponses aux questions fréquentes
Voilà de la réponse sans chichi, version expert blasé. Trois questions, trois baffes de réalisme tech – mets ça dans ta RAM et reboot.
GOG Galaxy : Gratuit ou payant ?
Gratuit, sans DRM, sans surprise… ou presque. La boutique se finance sur la vente des jeux, aucun abonnement planqué, tu télécharges le launcher et c’est marre. Si tu pensais trouver un piège à la Fortnite ou une offre freemium vicieuse, désolé – ici c’est clean par défaut.
Désinstallation : Est-ce sans risque ?
Procédure aussi simple que d’éjecter une vieille clé USB :
- Ferme bien tous les process Galaxy (GalaxyClient.exe
, GalaxyCommunication.exe
etc.) via le gestionnaire de tâches.
- Désinstalle GOG Galaxy via le panneau classique de Windows (« Applications et fonctionnalités ») ou ton outil favori (Revo Uninstaller fait le taf pour les puristes).
- Les jeux restent sur ton disque, aucun fichier système pollué. Seul bémol : les intégrations plateformes parfois stockées côté serveur (en cas de réinstallation immédiate). Bref : pas d’empreinte fantôme style spyware chinois.
Multijoueur : Une expérience fiable ?
C’est pas le pays des licornes réseau mais la stabilité du multi dépend surtout… du développeur du jeu ! GOG Galaxy gère l’infrastructure basique et l’API sociale, mais pour du crossplay ou matchmaking avancé, prépare-toi à quelques hoquets (et des serveurs qui toussent en cas de patch foireux). En test réel : partie coop sur Divinity Original Sin II → nickel ; Rocket League crossplateforme → faut sacrifier un port UDP à chaque pleine lune. Bref, c’est stable mais pas infaillible.
Checklist : 3 points clés à vérifier avant de jouer en multi
- Ports ouverts sur ta box : Le firewall Windows adore bloquer l’inattendu.
- Version du jeu identique chez tous les joueurs : Les rollbacks font rater des soirées entières si t’es pas synchro.
- Connexion stable côté GOG : Patch en cours = crashs aléatoires possibles. Vérifie Discord/Twitter pour l’alerte panne.
GOG Galaxy : Faut-il l’adopter ?
GOG Galaxy ose la bibliothèque unifiée, la chasse aux DRM et quelques bugs d’époque, pour ceux qui ont marre de jongler entre launchers comme des serveurs DNS mal configurés. L’interface ne plaira pas à tout le monde (et parfois, elle rame comme une ligne ADSL en grève), mais la liberté offerte vaut bien quelques plantages occasionnels. Mon credo : launcher unifié = paix mondiale du gaming (presque) ; mais tant que Steam et Epic se tirent dans les pattes, on n’est pas près de voir le miracle se produire. Bref.