Plongée dans l’arnaque aux faux SMS ANTAI, une fraude qui piège des milliers de victimes chaque mois. Le principe ? Recevoir un SMS prétendument envoyé par l’ANTAI (Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions). Il vous est reproché une infraction au Code de la route, et un lien vous invite à régler l’amende dans les plus brefs délais. Le hic ? Le SMS est envoyé par des escrocs, et le lien redirige vers une copie du site officiel. Objectif : soutirer vos données personnelles et bancaires. Cette fraude est devenue si prévalente que l’ANTAI a publié un communiqué pour alerter les usagers. Comment reconnaître un faux SMS ANTAI, réagir efficacement et limiter les dégâts si vous avez déjà cliqué ? Voici un guide complet pour vous protéger.
Arnaque SMS ANTAI : le piège en un coup d’œil
On pourrait croire que seuls les pigeons tombent dans des filets, mais aujourd’hui, les escrocs ciblent aussi les utilisateurs de SMS. L’explosion des arnaques SMS estampillées ANTAI a transformé chaque téléphone portable en jackpot potentiel pour escroc sur-vitaminé. C’est simple : en 2023, plus de 278 703 infractions numériques recensées par les autorités françaises (+9% sur un an). Si vous pensiez être spécial parce qu’on vous menace de « majoration immédiate »… Raté ! Bref.

Pourquoi ces SMS fleurissent comme des mauvaises herbes
- Volume délirant : Des vagues de SMS frauduleux qui inondent la France, façon spammeur sous amphét’. Les serveurs chauffent, les téléphones vibrent.
- Cibles naïves : Tout le monde, mais surtout mamie Ginette (« c’est l’amende ou la ruine ») et ceux qui croient encore que l’ANTAI tape à coups de textos.
- Enjeux financiers astronomiques : Les cybercriminels raflent la mise. Une vraie mine d’or numérique – sauf pour les victimes évidemment (on n’est pas chez Disney).
Le modus operandi des escrocs (spoiler : aucun agent ANTAI n’écrit en SMS)
Résumons le génie malfaisant du schéma ANTAI version « smishing express » :
- Expéditeur masqué ou usurpé (le numéro a plus d’imagination qu’un scénariste Netflix).
- Message alarmiste type « amende impayée, cliquez ici » – la subtilité d’un marteau-piqueur dans un musée.
- Lien vérolé qui siphonne vos données plus vite qu’un ransomware dans un open-space. Bref.
Comment identifier un SMS frauduleux ANTAI
Vous croyez que vous êtes malin, mais un SMS ANTAI peut piéger plus d’un cerveau câblé. On va disséquer l’arnaque comme un vieux serveur Windows : sans pitié, ni filtre.
Numéro d’expéditeur non officiel et liens piégés
La première étape ? Inspecter le numéro d’expéditeur. L’ANTAI n’envoie jamais de SMS (c’est écrit noir sur blanc sur leur site officiel, mais bon, personne ne lit les CGU…). Si par malheur vous recevez quand même un texto soi-disant « officiel », analysez la provenance :
- Les vrais services publics utilisent des codes courts vérifiables – pas des numéros à rallonge ou masqués qui changent aussi souvent qu’un botnet russe.
- Un expéditeur au nom abscons, ou une suite de chiffres façon loterie moldave ? Rédhibitoire. Ce SMS est aussi fiable qu’un parachute en papier.
- Tout lien doit pointer vers
amendes.gouv.fr
ouantai.gouv.fr
, jamais ailleurs (sauf si votre banquier est suicidaire).
Type d’envoi | Expéditeur / Code court | Trace DGFiP/officiel |
---|---|---|
Courriel officiel ANTAI | nepasrepondre_noreply@antai.gouv.fr | Oui |
Lettre recommandée | Adresse physique | Oui |
SMS frauduleux | Numéro mobile/masqué/étranger | Non |
En cas de doute, considérez toute déviation comme un signal d’alerte.
Fautes, formulations abruptes et absence de personnalisation
Le fin du fin chez les cybercriminels ? Le SMS torché entre deux paquets de chips. Les fautes d’orthographe et de grammaire sont fréquentes :
- « Vouz avez une amande impayée » (oui, avec un « z », ils aiment innover).
- Menaces ridicules de « majoration immédiate » sans jamais citer votre prénom ou immatriculation.
- Des messages maladroits, souvent copiés-collés, qui manquent de professionnalisme.
Checklist express à dégainer avant panique :
- [ ] L’absence totale de personnalisation (si on vous appelle juste “Monsieur/Madame” → fake)
- [ ] Les fautes de grammaire/syntaxe/d’accent qui piquent les yeux
- [ ] Un ton alarmiste ou pressant (« payez MAINTENant ! »)
QR code et URL tronqués : les indices qui fâchent
Une autre ruse courante : QR code piégé ou URL raccourcie/mystérieuse. Scanner à l’aveugle ? Mauvaise idée. Les seuls QR codes ANTAI légitimes mènent à trois sites ultra-officiels (paiement/amendes/contestation), jamais à des plateformes inconnues ou à surveymonkey.com (vécu).
Un exemple concret : Julie, cadre supérieure, a scanné un QR code reçu par SMS. Résultat : son agenda professionnel synchronisé a commencé à envoyer du spam bancaire à tous ses contacts.

Les règles officielles de l’ANTAI pour l’envoi des amendes
On va régler ça sans sucre : l’ANTAI n’envoie quasiment jamais de SMS pour une amende. Vous avez plus de chances d’être frappé par un drone Amazon larguant des pizzas gratuites que de recevoir un vrai texto ANTAI. Si, une exception existe : lors d’une interpellation directe, par un agent (FPS, AFD), il peut vous prévenir qu’un avis arrive. Mais même là, le SMS reste rare comme une panne chez Google Cloud. Le principe est simple : la notification mobile, c’est le Far West. Bref.
📊 Probabilité : 1/10 que ce soit un vrai SMS
Quand l’ANTAI peut vraiment envoyer un SMS (et pourquoi c’est rare)
- FPS/AFD sur place seulement : En cas de Forfait Post-Stationnement ou Amende Forfaitaire Délictuelle, si vous êtes face à un agent, on peut vous notifier qu’une procédure démarre. Même là, rien ne garantit que ce sera par texto – le papier reste roi.
- Jamais pour réclamer du paiement : L’ANTAI ne réclame JAMAIS le règlement d’une somme via SMS. Une info qui devrait s’afficher en pop-up sur tous les téléphones français (mais non).
- Aucune interaction bancaire directe : Un vrai canal officiel ne demande jamais vos coordonnées bancaires par message.
Canaux légitimes : amendes.gouv.fr, lettre recommandée, applications mobiles
On sort la loupe et on liste :
- amendes.gouv.fr : Le seul site où payer ou contester. Interface certifiée, pas de fioritures ni pubs pour du Bitcoin.
- Lettre recommandée AR : Papier bleu-blanc-rouge dans votre boîte (oui, la vraie vie existe encore). Adresse postale obligatoire pour toute contestation/désignation.
- Applications "Amendes.gouv" (App Store et Google Play) : Oui, elles existent. Mais jamais lancées par lien reçu en SMS — on va sur le store officiel comme tout le monde civilisé.
Tout autre support = arnaque potentielle, même si le logo est aussi bien imité qu’un faux billet au marché noir. On n’est pas chez Disney !

Les réflexes pour ne pas se faire avoir
Les fraudeurs rivalisent d’audace (et de mauvaises blagues). Mais il reste des parades bien plus musclées que la paperasse administrative (cet eldorado pour escrocs multirécidivistes). Voici comment survivre dans le Far West du SMS ANTAI. Bref.
Vérifier avant de cliquer : méthodes express
Le mot d’ordre ? Zéro clic irréfléchi. Parce qu’une fausse manip’ peut transformer votre smartphone en passoire à données.
Checklist express à dégainer avant toute action :
- Saisir vous-même l’URL indiquée dans le navigateur, sans jamais cliquer sur le lien reçu : si le site est un faux, il ne s’affichera pas ou vous fera lever un sourcil numérique.
- Consulter le service client officiel : Appelez ou contactez via le site officiel (jamais via un numéro du SMS suspect).
- Regarder attentivement l’orthographe et la syntaxe : Une faute = drapeau rouge immédiat.
- Chercher l’expéditeur sur Google, forums ou réseaux sociaux avant toute réaction.
- Ne JAMAIS installer d’application depuis un lien reçu par SMS. Ce n’est pas un conte de fées.
Signaler et bloquer : assainir son téléphone comme un pro
Bloquez, signalez, épurez… Ce n’est pas une purge soviétique, mais presque :
- Bloquez le numéro instantanément (fonctions natives Android/iOS).
- Transférez le SMS frauduleux au 33700.
- Signalez l’URL ou numéro sur www.internet-signalement.gouv.fr pour empiler les plaintes contre les margoulins numériques.
Bref : alerte escrocs – chaque signalement compte, même si ça ne vous rendra pas votre temps perdu à relire deux fois « amande » au lieu « amende ».
Installer une protection et configurer son mobile : la double peine du paranoïaque lucide
Vous voulez dormir tranquille ? Installez une application anti-phishing puissante. Deux valeurs sûres qui font transpirer les cybercriminels plus qu’une alerte RGPD :
- Bitdefender Mobile Security – détection avancée, analyse des liens reçus en temps réel.
- McAfee Mobile Security – antivirus + scan de hameçonnage + VPN intégré (pour surfer incognito même sous WiFi de gare).
- Bonus : Activez l’option « blocage des expéditeurs inconnus » et la restriction SIM contre les transferts automatiques (menu sécurité > paramètres avancés sur Android/iOS).
- Mettez à jour vos apps et OS sans attendre le prochain bug massif (oui, encore une corvée).
À force de régler ces options, vous finirez par mieux connaître les menus de votre mobile que le plan comptable général. Bienvenue dans la réalité numérique d’aujourd’hui.

Que faire si vous avez déjà réagi au faux SMS ?
Ce n’est pas le moment de jouer au héros du dimanche. Si vous avez cliqué, rempli/vendu votre âme et vos coordonnées bancaires à un faux ANTAI, il est temps d’appuyer sur le bouton d’urgence numérique. On n’est pas chez Disney.
Opposition bancaire et saisine CNIL/DGFiP
Votre carte a servi de paillasson à des pirates ? On coupe tout, vite et bien :
- Appelez immédiatement le numéro d’opposition de votre banque (figurant sur leur site ou au dos de votre carte).
- Demandez le blocage total de la carte ET surveillez les virements suspects sur vos comptes.
- Prévenez la CNIL si des données sensibles ont été volées (signalement en ligne en quelques clics).
- Contactez aussi la DGFiP si vous vous êtes fait soutirer des informations fiscales, histoire de ne pas voir surgir une « double peine » plus tard (coucou, usurpation d’identité).
Étapes opposition bancaire :
1. Composez le numéro d’urgence 0 892 705 705 (ou celui dédié par votre banque)
2. Bloquez tous moyens de paiement liés (cartes, virements automatiques)
3. Vérifiez vos historiques d’opérations et notez toute activité anormale
Mieux vaut sauver son compte que pleurer devant un relevé vidé comme un coffre-fort après passage du gang des postiches.
Porter plainte et signaler
Les brigands numériques n’aiment que l’ombre. Il faut donc les sortir à la lumière !
- Déposez plainte dans n’importe quelle gendarmerie/commissariat (ou via plainte-en-ligne.masecurite.interieur.gouv.fr pour l’escroquerie digitale).
- Transmettez l’arnaque sur www.internet-signalement.gouv.fr, site officiel pour les fraudes du Net.
- Ajoutez tous documents probants : SMS reçu, captures d’écran, extraits bancaires…
Checklist dépôt de plainte :
- Documents d’identité + RIB impacté + copie du SMS frauduleux
- Chronologie précise des faits (date/heure)
- Adresse IP ou logs éventuels si disponibles (histoire de donner du grain à moudre aux enquêteurs)
Bref.
Surveillance post-incident : vigilance maximale, mode parano activé
Le plus dur commence : la surveillance continue. Un seul clic foireux et vous voilà sous monitoring aussi intensif qu’un serveur de cryptomonnaie pendant une attaque DDoS.
* Activez notifications temps réel sur appli bancaire.
* Consultez logs d’accès et mouvements suspects tous les jours pendant deux semaines au moins.
* Changez tous mots de passe touchés ou douteux (oui, même celui du compte Deezer – les hackers n’ont pas d’état d’âme).
* Si un nouveau SMS suspect arrive ? Ignorez-le ou transférez-le direct au 33700, sans état d’âme.
L’expert vous le dit : la vigilance n’a pas de date limite. Les fraudeurs aiment revenir là où ça a déjà craqué — comme des bots qui raffolent des failles non patchées… Bref.
Gardez l’œil ouvert, l’ANTAI n’enverra jamais de SMS
Attendre un SMS officiel de l’ANTAI ? C’est aussi improbable que de recevoir une amende sur un post-it rose fluo. Un SMS de l’ANTAI, c’est un peu comme le monstre du Loch Ness administratif : tout le monde en parle, mais personne ne l’a jamais vu. Bref.
« Toute autorité qui envoie un SMS est suspecte (sauf celle qui t’apporte une pizza gratuitement) »