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À quel GAFAM appartient YouTube ?

YouTube appartient à Google (et donc à Alphabet, sa maison-mère).

7 min
Business
31 May 2025 à 10h55

En 2006, le moteur de recherche a racheté la plateforme pour 1,65 milliard de dollars. La raison ? Miser sur la vidéo pour renforcer son modèle publicitaire. Mais en quoi ce rachat est-il aussi important ? On vous explique dans notre article.

L’acronyme GAFAM et son impact

Le sigle GAFAM, c’est comme une recette de grand-mère pour hégémonie numérique : on mélange Google (le moteur de recherche qui sait ce que vous allez taper avant vous, flippant), Apple (designer d’objets premium pour ceux qui aiment payer le double, mais bon, c’est blanc), Facebook (celui qui collecte vos données même quand il dort – maintenant appelé Meta pour faire oublier sa crise d’identité), Amazon (aussi léger qu’un rhinocéros en tutu sur la planète logistique – prime day tous les jours !), et Microsoft (le roi des écrans bleus qui a survécu à tout, même aux fax). Bref, on n’est pas chez Disney, ça piétine plus que ça ne danse.

Résumé clé : Les GAFAM incarnent la quintessence du monopole numérique, chacun roulant des mécaniques à sa façon – mais ensemble, c’est le cartel VIP du web moderne.

  • Google : Contrôle l’information comme un archiviste sous amphétamines.
  • Apple : Prône le beau objet fermé (et verrouillé) avec l’élégance d’un coffre-fort suisse.
  • Facebook : Capture l’attention et les likes… souvent au détriment de la vie privée (mais chut).
  • Amazon : Maître absolu de la logistique, livraison express ou invasion discrète ?
  • Microsoft : Ancien despote des PC, reconverti en fournisseur de cloud et faiseur de mises à jour surprise.

Les 5 mastodontes du web (mini-fiches)

Logo Capitalisation boursière (€) Date de création Produit phare
Google ~1 500 Mrd 1998 Recherche & Android
Apple ~2 200 Mrd 1976 iPhone
Facebook ~850 Mrd 2004 Réseau social Meta
Amazon ~1 350 Mrd 1994 E-commerce/logistique
Microsoft ~2 000 Mrd 1975 Windows & Azure

Illustration satirique des logos des GAFAM dans l’arène numérique

Chaque logo GAFAM sur l’image ci-dessus parade comme un animal préhistorique dopé à la data : Google bondit partout, Apple se pavane immaculé, Facebook/Meta observe masqué derrière ses lunettes VR, Amazon écrase tout sur son passage (sourire carnassier inclus) et Microsoft reste imperturbable avec sa sacoche pleine d’updates plus ou moins utiles. Pour ceux qui se demandent si Instagram fait partie du gang… À quel GAFAM appartient Instagram ?

Google rachète YouTube : un pari gagnant

En 2006, Google a sorti son carnet de chèques et signé un chèque de 1,65 milliard de dollars pour s’offrir YouTube. Oui, on parle bien d’1,65 G$ pour une plateforme qui hébergeait surtout des compils de chats et le fameux "Me at the zoo" (visionnaire ou pari à la roulette russe ?). À l’époque, la Silicon Valley en est restée bouche bée : « Ce n’est pas tous les jours qu’on vend un concept aussi instable pour autant d’argent », aurait lancé Chad Hurley en quittant le bureau (citation imaginaire : les vrais boss savent vendre du rêve).

« On savait qu’on avait créé quelque chose qui pouvait exploser… ou imploser dès demain matin. Google voulait miser gros — alors on a laissé faire ! » — Chad Hurley (citation hautement plausible)

Les fondateurs et leur rôle post-vente

Qui sont les trois mousquetaires de la vidéo virale, version start-up ? Chad Hurley (l’homme à la coupe improbable), Steve Chen (le cerveau tech derrière le rideau), Jawed Karim (l’énigmatique témoin du zoo). Après l’encaissement XXL, chacun a pris une route différente :

  • Hurley est resté quelques années à faire de la figuration exécutive avant de filer lancer des side-projects bien moins bruyants.
  • Chen a tenté une seconde vie côté innovation chez Google… puis est reparti surfer sur d’autres vagues.
  • Karim, lui, s’est éclipsé royalement après avoir touché son pactole. (Pas besoin d’une présence LinkedIn quand YouTube paye toute ta vie.)

Caricature des fondateurs de YouTube après son rachat par Google

YouTube dans l’écosystème Alphabet : les impacts

Monétisation et publicité : un modèle lucratif

YouTube dans les bras d’Alphabet, c’est la fusion entre une vache à lait en costume 3 pièces (AdSense) et un broker hyperactif (Google Ads). L’algo mouline le moindre clic, la moindre vue : chaque vidéo devient un champ à cultiver pour récolter du CPM en veux-tu en voilà. Les créateurs ? Ils font la queue pour traire la bête, pendant qu’Alphabet ramasse la crème… et laisse le lactosérum.

Impact créateur : 😊 (ceux qui percent), 😐 (la masse invisible), 😢 (les démonétisés pour cause de copyright ou d’avis dissident)

Google Analytics et l’impact sur les utilisateurs

L’intégration Analytics sur YouTube, c’est du tracking chirurgical sous anesthésie générale : on dissèque l’audience à la seconde près, mais votre vie privée finit souvent sur la table d’opération (on n’est pas chez Disney, hein).

  • PME : Accès à une data-room XXL pour ajuster leurs campagnes (ou se noyer dans les stats inutiles).
  • Créateurs : Vidéos calibrées au pixel près… ou shadow-ban pour non-conformité.
  • Publicité ciblée à outrance : Tu regardes un tuto jardinage, tu reçois une pub tracteur. Logique??
  • Usagers : Profil consommateur raffiné comme un whisky single malt – mais vendu au plus offrant.

Alternatives à YouTube : hors des GAFAM

On dirait un épisode inédit des Feux de l’Amour numérique : certains ont tenté l’aventure sans la grosse cavalerie des GAFAM. Vimeo et Dailymotion, éternels outsiders ? Oui, mais ils tiennent bon, moins de pub, plus de niche, et surtout moins d’algos qui aspirent votre âme. Vimeo drague les créatifs comme un galeriste fauché, pendant que Dailymotion s’accroche à la francophonie (et au souvenir des années 2000). Bref, ici, pas de pluie de millions pour tout le monde… mais un peu moins de micro-ciblage publicitaire (ça repose le cerveau).

  • Vimeo : Très arty, compression vidéo haut de gamme mais payant pour les pros.
  • Dailymotion : Interface datée, peu d’audience hors France mais zéro pression Google.
  • YouTube : Océan d’audience… mais tempête de pubs et robot droit d’auteur.

Plateformes décentralisées et open source

Pour ceux qui veulent vraiment larguer les amarres GAFAM, bienvenue chez PeerTube. Un mastodonte qui vole peut-être… sans Google dans le cockpit. Ici c’est open source, fédéré : chaque instance fait sa popote (parfois indigeste). On héberge où on veut — sur son serveur ou celui du voisin — et la vie privée ne finit pas au fond d’un data-lake californien (en théorie !).

Plateforme Hébergement Coût pour l’usager Respect vie privée
PeerTube Serveur auto-géré ou partagé Gratuit/Coût serveur Fort (si bien géré)
YouTube Centralisé chez Google Gratuit/pub omniprés. Proche du néant

La domination de YouTube dans l’écosystème GAFAM

YouTube trône sur l’audience mondiale, vissé sur les épaules de Google comme un bébé koala accroché à son eucalyptus (mais qui mange vos datas). Les PME rêvent d’un futur où l’open source détrônerait ces géants, mais le réveil est rude : sans Google, YouTube s’écrase comme une météorite sur Windows Vista. Bref, on n’est pas chez Disney, mais l’open source a ses hérauts… pour ceux qui aiment les chemins escarpés.

Rappel : YouTube dépend fortement de Google. Sans ce soutien, la plateforme pourrait perdre son influence.
À quel GAFAM appartient YouTube ?

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