Logiciel emailing gratuit : comparatif 2025, conseils techniques et FAQ

Logiciel emailing gratuit : comparatif 2025, conseils techniques et FAQ

On a trouvé le meilleur logiciel d’emailing 100 % gratuit. Et on t’explique pourquoi (ou pas).

Beaucoup pensent qu’un outil gratuit équivaut à zéro valeur. Pourtant, nous avons trouvé le meilleur logiciel d’emailing 100% gratuit et nous vous expliquons pourquoi. Les marketeurs dépensent souvent leur budget design inutilement, alors que 80 % de leurs emails finissent en spam. Découvrez comment éviter ce piège. Les PME redoutent de migrer d’un outil à l’autre, mais c’est souvent plus simple qu’il n’y paraît. Voici le guide ultime des logiciels d’emailing gratuits :

  • 10 outils analysés en détail (dont le meilleur)
  • 9 conseils techniques à appliquer pour vos campagnes
  • 1400 mots de contenu complet et pratique.

Si vous utilisez déjà Mailchimp ou Brevo, nous avons trouvé une alternative qui pourrait bien les surpasser.

Les 10 meilleurs logiciels emailing gratuits en 2025 : tableau comparatif express

Oubliez le suspense, voici de quoi vous faire l’effet d’un double expresso ingurgité sec : le classement est là, brut, sans vernis. Oui, certains outils sont plus désagréables à utiliser qu’une déclaration TVA sur Minitel. Mais si vous voulez du concret – quotas, contacts gratuits, automatisation ou support qui ne fait pas le mort dès qu’on a une question pointue – scrollez !

Comparatif des logiciels d'emailing gratuits en 2025
Outil Contacts gratuits Limite d’envoi/mois Automatisation Support live Punchline Ulysse
MailerLite 1 000 12 000 Oui Non Simple, rapide… jusqu’à la prochaine MAJ foireuse
Brevo Illimité 9 000 (300/jour) Oui Oui Aussi français que les impôts, mais moins douloureux
Mailchimp 500 1 000 Oui Non La pieuvre US : généreuse comme un douanier grincheux
HubSpot Email 2 000 2 000 Oui Oui CRM first ? Emailing second… On s’y perd vite
Mailjet Illimité 15 000 Oui Non Collaboration top, ergonomie façon puzzle Ikea
Benchmark Email 500 3 500 Oui Non Interface bloquée en l’an 2010
Omnisend 250 500 Oui Oui E-commerce pointu. Grand public ? Passez.
ActiveTrail 500 500 Oui Non Workflows visuels pour insomniaques technos
eTarget Illimité 6 000 Non Non Made in France, made for spam ?
SendBlaster Illimité Dépend du PC Non Non Le bureau années XP… archéologie logicielle

Mention spéciale aux interfaces aussi ergonomiques qu’une imprimante sans papier. En conclusion, ces outils gratuits peuvent répondre à vos besoins, mais nécessitent une gestion rigoureuse.

Pourquoi ces 10-là et pas les autres ? (méthodologie de sélection)

Sélectionner un outil d’emailing pour ce comparatif n’est pas une séance de thérapie de groupe. On a regardé la délivrabilité réelle (pas celle vendue par le marketing), la capacité à supporter des bases contacts volumineuses sans transformer vos newsletters en spam instantané et l’existence d’une API digne de ce nom. Sans oublier : quotas mensuels réalistes (pas juste des promesses), automatisation sérieuse (workflows, segmentation native) et résultats d’A/B tests reproductibles.

Côté réputation ? Note G2/Capterra vérifiée sous stéroïdes, feedback utilisateurs ayant survécu à plus de trois campagnes consécutives et fréquence des mises à jour.

Gratuit ne veut pas dire poubelle, ça veut juste dire que le modèle économique vous retient par la manche.

Comment choisir son outil emailing gratuit sans se faire piéger ?

Personne n’a jamais rêvé de choisir un outil d’emailing après trois mojitos et une crise d’urticaire, pourtant c’est souvent l’état d’esprit des PME devant les comparatifs. Allez, voilà la checklist à garder sous la main – pas dans le cloud, mais placardée sur votre bureau.

Les critères techniques qui piquent (liste à puces)

  • Délivrabilité prouvée : SPF, DKIM, DMARC configurables facilement. Si votre fournisseur ne propose pas de guide pour ne pas finir dans les limbes du spam, fuyez !
  • Quotas mensuels réalistes : Pas question de débloquer 200 mails/mois « offerts » alors que même votre oncle Gérard pourrait envoyer plus depuis Gmail.
  • A/B testing natif : Tester ses objets et contenus le mardi soir à minuit, directement depuis l’interface. Sinon, vous pariez à l’aveugle comme un joueur de PMU.
  • API sérieuse : Connectez facilement vos outils (pas juste « une doc en PDF » planquée sous sept onglets).
  • Gestion fine des listes & segmentation : Éviter les bases Frankenstein qui s’autodétruisent dès qu’un contact rouspète.
  • Automatisation avancée : Workflows visuels (welcome, relances…) dès le plan gratuit ou n’y comptez même pas.

Le business avant tout : évolutivité & intégrations CRM/e-commerce

Migrer son CRM sans API, c’est aussi efficace que coller des timbres sur un fichier CSV de 10k contacts – ridicule et chronophage. HubSpot expose sa vision CRM-first avec ses workflows taillés pour l’inbound ; Brevo propose une synchronisation solide avec l’univers e-commerce et CRM via intégrations natives. La différence ? L’évolutivité réelle : HubSpot devient vite incontournable dès que votre base clients s’excite ; Brevo reste robuste, modulable sans donner l’impression de devoir vendre un rein pour chaque upgrade.

Ergonomie : drag-and-drop vs code HTML (gains/raccourcis/rustines)

La vérité sort du clavier : pour TPE/PME qui veulent gagner du temps (et dormir la nuit), misez sur un éditeur drag-and-drop. C’est fait pour empiler blocs et images entre deux cafés. Pour les geeks ou agences fétichistes du pixel perfect : le code HTML offre la maîtrise totale mais augmente joyeusement la facture en heures perdues… Ah oui, certains outils hybrides permettent de mélanger les deux modes (à condition d’aimer jouer avec le feu).

Support & communauté : qui répond quand ça brûle ?

Brevo : Chat live en français aux heures ouvrées—pas le dimanche matin ni pendant Roland-Garros. On n’est pas chez Disney.
HubSpot : Forum communautaire musclé + tickets support. Bonne chance si vous aimez attendre… On n’est pas chez Disney.
MailerLite : FAQ touffue et email support—manque juste le pigeon voyageur. On n’est pas chez Disney.
Mailchimp : Bot IA avant humain ; patience requise face au marécage US des fuseaux horaires. Toujours pas chez Disney.

Claquer son budget design sur une newsletter qui finira dans les spams, c’est comme mettre des jantes alu sur une Dacia volée – on admire, puis ça part direct à la casse !

Automatisation & workflows : jusqu’où les plans gratuits vont-ils ?

Dans l’univers des plans gratuits, l’automatisation offre des fonctionnalités de base : séquences de bienvenue, relances de paniers abandonnés pour les plus chanceux, et un lead nurturing souvent limité. La welcome series, c’est le minimum syndical pour ne pas avoir l’air d’un bot soviétique dès le premier contact. Sur Brevo ou MailerLite, trois mails de bienvenue passent crème… à condition de ne pas transformer votre séquence en roman-fleuve, sous peine de taper dans les quotas mensuels plus vite que prévu. Bref.

Relance panier abandonné ? Là, c’est déjà la division supérieure. Omnisend ou Brevo autorisent un flow basique même en version gratuite : un seul mail de rappel, mais souvent impossible de rajouter une deuxième relance sans sortir la CB. Les quotas d’envoi sont le plafond de verre qui rendra fou n’importe quel e-commerçant avec plus de trois paniers oubliés par jour.

Lead nurturing B2B : là c’est le crash-test. Les flows automatisés s’arrêtent net dès qu’il faut scorer ou taguer sérieusement les contacts (merci les limites plan gratuites). Plus vous segmentez, plus vous explosez vos quotas d’envoi — et dans 90 % des cas, votre workflow élagué ne sert plus qu’à border le lit du commercial errant.

SMS marketing couplé : la tuile cachée

Les outils comme Omnisend ou Brevo adorent vendre leur multicanal… jusqu’à ce que vous tentiez d’envoyer un SMS avec un plan gratuit. Surprise : chaque SMS facturé à l’unité (jamais inclus), et tarifs variables selon pays – souvent plus cher que votre email marketing annuel sur trois campagnes ! Le faux « tout-en-un » cache bien son jeu. On n’est pas chez Disney.

Booster la délivrabilité en restant sur un plan gratuit

Ici, on ne joue pas à la roulette russe avec vos emails. Un plan gratuit n’excuse pas d’envoyer des messages qui terminent six pieds sous terre dans l’onglet spam. Oubliez les blablas de gourou LinkedIn : place au v é r i t a b l e kit de survie de la délivrabilité.

Schéma de validation SPF, DKIM et DMARC pour les emails

1. Configurer SPF, DKIM et DMARC : la routine technique (pas que pour les geeks)

  1. Accédez à votre gestionnaire DNS (chez OVH, IONOS, Gandi… c’est la même limonade).
  2. Ajoutez un enregistrement SPF : une ligne TXT du style v=spf1 include:votrefournisseur.com ~all. Autorisez uniquement vos serveurs à envoyer (pas le voisin du dessus).
  3. Générez une clé DKIM depuis votre outil d’emailing (MailerLite, Brevo…). Collez la clé publique dans le DNS, type TXT ou CNAME.
  4. Activez le DMARC : encore une entrée TXT (v=DMARC1; p=quarantine; rua=mailto:postmaster@votredomaine.fr). Ça dit aux boîtes mail comment traiter les échecs d’authentification.
  5. Vérifiez la propagation avec un outil comme MXToolbox ou Mail-Tester—sinon c’est comme installer un antivol sans fermer la porte.
  6. Testez l’envoi : envoyez-vous un email et vérifiez les headers (si "pass" partout, champagne ; sinon, corrigez). Bref.

Segmenter et nettoyer sa base : éviter l’effet Frankenstein

On va pas tourner autour du pot : une base crado, c’est l’assurance vie du dossier spam. Pour éviter de bricoler un monstre façon Frankenstein :
- Supprimez les hard bounces (adresses invalides) à chaque campagne – ne collectionnez pas les zombies !
- Éliminez doublons et inactifs (>6 mois sans ouverture) : moins de volume = plus de pertinence.
- Mettez à jour les préférences via un lien dans chaque mail – laissez vos contacts choisir ce qu’ils veulent recevoir.
- Utilisez des outils gratuits comme Mailmeteor Clean List ou ZeroBounce Free pour faire le ménage sans sortir la carte bleue.
- Segmentez par intérêts/ancienneté/fidélité : une newsletter bien ciblée vaut mille envois massifs stériles.

Anecdote : Un client PME m’a confié avoir divisé son taux de rebond par 7 après avoir supprimé tous les contacts collectés… en salon auto d’il y a plus de 3 ans (!!).

Compression design responsive < 100 Ko & A/B testing objet : deux armes fatales

Vous voulez que Gmail n’écrase pas votre fantastique visuel ? Restez sous les 100 Ko pour tout — images compressées (TinyPNG est votre nouveau copain), templates minimalistes, polices web safe seulement. Responsive ne veut pas dire usine à gaz CSS : testez sur mobile ET sur desktop avant tout envoi.

Pour l’A/B testing objet : lancez systématiquement deux variantes du sujet — même sur un échantillon réduit — puis gardez celle qui performe mieux dès le prochain envoi. Outils gratos ? Omnisend Subject Line Tester ou celui intégré chez Mailchimp/MailerLite suffisent largement sur du plan gratuit.

Attention : veillez à ce que le poids des images reste sous 100 Ko pour éviter le clipping dans Gmail.

Alternatives open source et self-hosted : le gratuit qui demande de mettre les mains dans le cambouis

Les allergiques aux SaaS-qui-vous-abonnent-à-vie ont leur club : l’open source self-hosted. Mautic, ListMonk, MailTrain – ici, tout sent la liberté… et la sueur. Côté personnalisation, c’est open bar : hooks maison, interfaces à bidouiller et scénarios automatisés sans passer par la case « payer plus cher pour trois champs personnalisés ». Vitesse d’envoi ? Avec ListMonk et une base Postgres bien réglée, ça fuse plus vite qu’un serveur Mailchimp en promo Black Friday. Mais attention, chaque MAJ de sécurité ou plantage nocturne est pour votre pomme. Bref.

Schéma d'un serveur email open source auto-hébergé

Avantages & exigences techniques

  • Personnalisation quasi-totale (plugins, scripts, tracking sur-mesure)
  • Contrôle intégral des données : vos contacts restent chez vous
  • Coût logiciel nul… mais maintenance permanente
  • Communautés actives mais dispersées (forums anglais, Slack dormants)
Produit Langage Difficulté d’install Communauté
Mautic PHP/MySQL ⚠️⚠️⚠️ Énorme
ListMonk Go/PostgreSQL ⚠️⚠️ Petite
MailTrain Node.js/MySQL ⚠️⚠️ Moyenne

RAM minimum 2 Go (4 Go conseillé), CPU dual-core si vous voulez dépasser le test des 10 000 mails/h.

Derrière la gratuité : les vrais coûts cachés de l’auto-hébergement

Croire qu’un serveur local remplace un ESP pro sans y laisser quelques plumes, c’est rêver debout. Serveur dédié stable ? Min. 10 €/mois. IP dédiée réputée ? Facturée à part – sans elle, votre délivrabilité s’effondre dès le premier signalement spam. Et quand une maj plante tout ? Il faut aimer relire des logs à minuit.
Des frais planqués partout : stockage sécurisé (RGPD !), backup quotidien, expert sysadmin pour rattraper la boulette qui a flingué MySQL un vendredi soir.

Attention : si votre IP est blacklistée, vos emails risquent de ne jamais atteindre leur destination.

FAQ qui gratte : vos questions cash, nos réponses sans bullsh*t

Puis-je vraiment rester gratuit à vie ?

  • Non, sauf si vous adorez les limites absurdes : quotas d’envoi mensuels à l’agonie, automations bridées et support inexistant. Les éditeurs vivent grâce au « freemium » : plus vous grossissez, plus ils resserrent la vis. Contactez-moi le jour où un SaaS offre tout, pour toujours – on fera une soirée mousse. Pour choisir la bonne base (et pas finir avec une messagerie préhistorique ou flinguée par les anti-spam), plongez dans notre comparatif 2025 des fournisseurs d’adresse mail.

Comment migrer sans perdre mes contacts ?

  • L’export/import a encore tué personne (OK, sauf ceux qui lancent ça un vendredi à 17h). CSV universel, mapping des champs obligatoire, double opt-in parfois exigé sur certains outils pour revalider vos bases. Bref, c’est souvent moins douloureux que de changer d’assurance voiture.

L’IA va-t-elle écrire mes emails ?

  • Oui… mais préparez-vous à relire ! Les solutions dopées à l’IA gèrent la segmentation fine et suggèrent même du contenu pertinent (voire des objets testés automatiquement). Sauf que le style « robot qui cite des proverbes » reste un must-have chez certains acteurs. L’IA, c’est bien pour dégrossir. Pour convertir, c’est encore votre cerveau qui fait le taf.

Quelles sont les vraies limites cachées des versions gratuites ?

  • Outre les quotas ridicules et les fonctionnalités amputées (adieu automation avancée et tests illimités), surveillez les mentions "powered by" imposées dans vos pieds de page – impossible de passer pour un pro avec ces pubs intégrées. Autre poison lent : délivrabilité dégradée sur IP mutualisée et absence de SLA (service level agreement) en cas de crash géant. Bref, gratuit ne rime jamais avec maîtrise totale.

Le gratuit a un prix, mais ce n’est pas forcément en euros

On va arrêter le violon : l’emailing « zéro euro » coûte souvent du temps, quelques cheveux blancs et une vigilance de sioux sur la délivrabilité. Mais – spoiler – il existe des outils gratuits qui font sérieusement le job pour les PME qui n’ont pas envie de rincer leur budget dans un SaaS trop brillant. Le seul vrai piège ? Se reposer sur ses lauriers et oublier de monitorer ses taux d’ouverture comme un contrôleur SNCF en gare désertée.

Testez deux plateformes, comparez leurs dashboards, surveillez vos emails test dans la boîte principale (pas juste sur une messagerie oubliée). Changez d’outil dès que ça sent la naphtaline technique ou les quotas à la hache.

Bref, à vous de jouer.

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